Les troupeaux

Le troupeau de vaches laitières

Il y a 35 vaches laitières à la Chènevetrie. En comptant les veaux, les génisses et les bœufs, il y a 83 têtes. Ce sont des prim’hoslteins. Cette race, malgré son statut de symbole de l’agriculture industrielle, possède des atouts remarquables : son caractère doux et facile et sa production de lait. Elle offre tellement de lait que c’est parfois au détriment de sa santé. Ainsi, la prim’ holstein est plus fragile qu’une race rustique, elle offre beaucoup mais demande aussi beaucoup d’attention. Un de ses atouts considérables, c’est sa souplesse : elle peut baisser en lait très vite mais augmenter tout aussi vite. Cette souplesse est très utile dans un système herbager, où la pousse de l’herbe est par essence irrégulière.
Malgré cet attachement que nous portons à la prim’holstein, nous avons démarré en 2014 un processus de croisement 3 voies. Il s’agit de profiter de l’effet d’ hétérosis du croisement tout en conservant l’homogénéité laitière du troupeau. Ainsi, nous introduisons prudemment sur une petite partie du cheptel la race rouges norvégienne et la race brune.

Les vaches, c’est le cœur de la ferme. La traite, réalisée matin et soir, est l’interface principale entre elle et nous, le moment privilégié où l’on peut déceler la moindre anomalie. Pour respecter leur physiologie, elles sortent le plus possible. Les vaches sont faites pour pâturer, tout dans leur corps est conçu pour récolter l’herbe et l’assimiler. C’est pourquoi 90% des champs de la Chènevétrie sont des prairies. Ici, la priorité, c’est le pâturage.Un système d’abreuvement et de chemins permet au troupeau de sortir presque toute l’année, de février à décembre.

 Le troupeau de brebis allaitantes

Depuis mars 2020, un petit troupeau de brebis « Landes de Bretagne » côtoie les vaches dans les prairies de la Chènevétrie. Cette race local, à cheval entre les moutons d’Ouessant et d’autres races de l’ouest, a la vertu d’être rustique et adaptée au territoire, tout en produisant une viande persillée et goûteuse.
En octobre, mères et agnelles sont mises à la lutte pour avoir une moyenne de 20 agneaux par an. Étant une race rustique, elles et leurs petit.es passent toute l’année au pâturage, sans compléments, ni maïs. Leur croissance est douce, produisant une viande fine et tendre. Pour cela on leur propose un beau cadre de vie et une herbe qui leur permet d’être dans le meilleur état de santé possible.
Ils sont vendus à la ferme sous forme de caissettes de demi-carcasse (environ 5 à 7 kg).
Nos brebis sont de très bonnes pâtureuses : n’hésitez pas à nous contacter si vous voulez vous offrir une éco-tondeuse !