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Pour un éleveur, ça fait partie du top 5 des plus belles journées de l’année: la mise à l’herbe du troupeau. Après avoir passé deux mois dans l’étable, les portes s’ouvrent enfin. Elles se transforment alors en troupeau d’aurochs galopant sauvagement vers une prairie paradisiaque.
Une fois dans la prairie, elles font le tour, se défoulent, font les folles, il y en a même qui en profitent pour combattre:
Puis très vite, elles retrouvent les joies du pâturage.
Puis le plaisir de la rumination au soleil:
La mise à l’herbe est une fête mais aussi une période délicate. Comme toute transition alimentaire, il faut qu’elle se déroule en douceur. C’est pourquoi elles sont sorties le rumen bien rempli: foin, enrubannage, betteraves, mélange céréalier et luzerne. Petit à petit, l’herbe fera son nid. Elles sortiront chaque jour quelques heures. Progressivement, elles recevront moins de fourrages pour aboutir dans quelques semaines à une ration quasi tout herbe!
Cette belle journée compense une journée un peu moins sympathique. Il y a trois jours, alors que j’étais en train de tailler une haie, ma tronçonneuse a rebondi. Le guide a touché ma main. L’index n’est pas tombé mais la chair fut bien entamée. Le soir même, je suis passé sur le billard. Le chirurgien m’a raccommodé le tendon sectionné. J’ai gagné un mois de main bandée!
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