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J‘ai investi dans une clôture permanente d’inspiration néozélandaise. Elle va clôturer le petit pré verger, mon paddock de première mise à l’herbe. C’est là où mes génisses sortent pour la première fois de leur vie. Les joies du galop, la fougue de la jeunesse et l’insouciance du fil électrique provoquent souvent un joyeux bordel. Il y a toujours une ou deux bêtes qui jouent les passe-clôtures, arrachant au passage fils et poteaux.

La clôture permanente allie la barrière physique à la dissuasion électrique. Avec un diamètre de 2.5 mm, le fil d’acier résiste à 600 kg de tension.

Cette clôture permettra donc d’éduquer les jeunes sans dégât. En tout cas, on va tester ça dès la semaine prochaine.

La réalisation d’une telle clôture nécessite des piquets durables, bien enfoncés, particulièrement pour les poteaux d’angle. Nous avons utilisé des piquets galvanisés en forme de w.

Les piquets sont enfoncés à la cloche, environ 1 m en sol.

Il faut commencer par installer les piquets d’angle avant de dérouler les fils. Les commerciaux de Cultivert et de Lacmé nous ont décrit le protocole technique pour le montage.

Le fil acier revêtu de zinc et d’alu doit impérativement être déroulé avec un dévidoir, sinon il se tortille. Une fois les fils déroulés et tendus, ils ont servi de guide pour enfoncer tout les 15 m les piquets intermédiaires, piquets acier profilés en Y.

Les poteaux d’angle sont fixés avec des jambes de force.

Les tendeurs rotatifs permettent une extrême tension du fil. Les ressorts de tension absorbent les variations de température et les chocs.

La pose de cette clôture nous a permis de découvrir le système. C’est plutôt bien conçu et agréable à monter. Vu la robustesse de l’ensemble et la tension des fils, je suis plutôt confiant pour le jour où je vais lâcher les fauves, c’est une clôture infranchissable. Il se pourrait bien qu’à l’avenir je clôture le pourtour de mes prairies avec ce système.

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