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Des billets de 1000 qui tombent ! » m’a lancé un ami sous la pluie. Il a raison.
Dans les fermes, le vrai trésor, c’est la pluie. C’est le facteur clé, l’élément déterminant qui fera que ça pousse dans les champs.
Quel que soit le système, qu’on ait mis de l’engrais azoté ou du préparat à la camomille biodynamisée… sans eau, pas de végétation, pas de lait.
C’est tombé à pic, les 80 mm en une douzaine de jours. Avril fut archi sec, avec son vent d’est permanent. Il n’y avait encore rien d’alarmant mais les inquiétudes montaient doucement. Les prières furent exhaussées, et même au-delà des requêtes. Presque trop d’un coup, ça pagane un peu dans les chemins et aux entrées de champs. Mais bon, on ne va pas faire la fine bouche, d’autant plus qu’ils annoncent des jours radieux, au-delà de 20°C et gros soleil. Je vais sans doute profiter de cette fenêtre de beau pour sortir la faucheuse. Avec cette mousson sur une terre chaude, c’est l’explosion de l’herbe. A tel point que je suis débordé, mon troupeau n’arrive pas à fournir, et c’est tant mieux !
Alors je débraye. Dans le jargon des herbagers, débrayer signifie sortir une parcelle du cycle de pâturage pour la faucher. C’est parti, on fait les premiers stocks pour le prochain hiver, en commençant par l’enrubannage.
En parallèle de la gestion de l’herbe, c’est aussi la saison pour ouvrir le dossier betterave. Depuis l’année dernière, on fait le protocole à l’ancienne: on sème les graines, puis on arrache les plants obtenus en les repiquant en terre. C’est une solution gourmande en temps de travail, mais c’est la meilleure que j’ai trouvé pour avoir des betteraves bio propres et vigoureuses.
On a déjà préparé le terrain depuis la mi-mars. Nous avons déchaumé puis labouré une jeune prairie. Nous avons préparé le lit de semence avec la herse rotative. Depuis nous avons déjà réalisé 2 passages de vibroculteur.
Ainsi, lorsque nous repiquerons les plants de betteraves, la terre sera déjà nettoyée, quasi exempte d’herbes indésirées.
En revanche, le vibroculteur n’a aucun impact sur le rumex, sa racine pivot est beaucoup trop coriace. Alors nous avons fait une session d’arrachage pour nettoyer le terrain.
Pendant ce temps là, juste à côté, nous avons fait un mois d’occultation sur la futur pépinière, là où nous formons nos plants.
En enlevant la bâche la semaine dernière, on a découvert que ça a très bien marché. On a emprunté un semoir à pousser Ebra et nous avons semé les 4 kg de graines plurigermes.
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