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Une fenêtre météo favorable, de l’herbe en abondance, des couteaux de faucheuse flambants neufs… tout les facteurs sont réunis : c’est le moment de faucher !
La récolte se fera en enrubannage (les balles cylindriques sont enroulées dans un ruban plastique). J’en suis un fervent partisan.
Plus stable que l’ensilage, l’enrubannage limite les pertes lors de la conservation et offre un fourrage très appétent et des plus efficaces en valeur alimentaire.
Se récoltant autour de 50 % de matière sèche, l’enrubannage nécessite en moyenne 2 jours de séchage au sol contre 5 pour le foin. Il permet donc de faire des stocks de qualité tôt dans la saison et d’avoir des repousses précoces.
Il n’y a pas de techniques sans défaut, et on peut identifier facilement 2 inconvénients à l’enrubannage : son coût (il faut compter 10€ par bottes) et les déchets engendrés, même si le film plastique est recyclé.
Il y a bien une technique de récolte de l’herbe encore plus attrayante : le séchage du foin en grange. L’herbe est récoltée au même stade que pour l’enrubannage, mais au lieu d’être bottelée et filmée, le foin humide est stocké dans des cellules où l’air réchauffé le traverse de bas en haut.
C’est une technique géniale, qui donne un foin archi bon et c’est du billard pour le distribuer. Cependant, il y a un gros point noir: son coût.
Pour récolter le foin en vrac, il faut s’équiper d’une autochargeuse. Pour le stockage et la distribution, il faut une griffe hydraulique avec bras téléscopique. Pour envoyer l’air, il faut aussi un ventilo, un réchauffeur ou un capteur solaire. …. au total, cela représente un investissement pas loin des 200 000€.
Revenons donc à notre enrubannage, ce que j’apprécie chez lui, c’est sa souplesse de mise en œuvre. Avec la possibilité de faucher de petites surfaces dispersées, elle facilite la gestion des excédents d’herbe et contribue à la bonne maîtrise du pâturage.
Bon, cette fois-ci, il s’agit plutôt d’un grand chantier, divisé en deux tranches. Lors de la première fenêtre météo, j’ai fauché pas loin de 10 hectares, qui ont donné 82 bottes. Puis, quelques jours plus tard, rebelote avec 6 bons hectares d’où j’ai sorti 100 bottes. Me voilà habillé pour l’hiver, sachant qu’il me reste encore le foin à faire.
Une fois l’herbe fauchée, fanée et andainée, la presse-enrubanneuse peut entrer en scène pour former et filmer les balles rondes. Ici, la CUMA L’Entraide (Bais) réalise le chantier avec sa presse i-BIO (Kuhn). Sur cette vidéo, une fois la balle formée, on voit la chambre de compression s’ouvrir, permettant l’enrubannage immédiat. Lorsque l’enrubannage est terminé, le film est coupé par les coupes-film verticaux et la balle est éjectée en douceur:
Après la nourriture du bétail, nous nous occupons de celle des humains. Après l’herbe, les patates ! La Chènevétrie poursuit sa route des légumes avec les pommes de terre. Nous avons donc sorti de la remise la planteuse 3 rangs, celle que j’ai acheté l’année dernière à Pontivy (vive le bon coin!) pour repiquer les betteraves. Nous changeons les écartements pour planter en 75 et c’est parti: 50 kg de plants allianz en terre !
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