Machines

10 avril 2016

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Je viens d’entendre le coucou ce matin. En fouillant dans le fond de mes poches, je trouve 12 centimes. L’année sera prospère…

La mise à l’herbe est, elle, un peu laborieuse. Pas très précoce (14 mars), elle se fait dans le froid et la pluie, dans des prairies timides en herbe mais gorgées d’eau. On arrive toutefois à jongler entre les parcelles les plus portantes pour sortir le troupeau. Il n’y a plus ni betteraves ni enrubannage mais les vaches font leur monde dans les prés et reviennent avec du lait. Il faut dire qu’ elles sont toujours complémentés avec du muesli et du foin.

Idyllique profite ici de la dernière botte d'enrubannage

Idyllique profite ici de la dernière botte d’enrubannage

câlin du matin, qui sont encore bien frais.

câlin du matin. matins encore un peu rudes.

Avant la sortie des bêtes, il faut s’occuper d’Estafette. Elle s’est mise à boiter sévèrement. Or, je ne vois aucune lésion sous le sabot. Visiblement, elle souffre d’un traumatisme articulaire au niveau de l’épaule. Dans ces cas-là, je n’hésite pas: j’appelle Julie Barbier, ostéopathe animalier. Ses interventions ont maintes fois permis des guérisons spectaculaires dans mon cheptel.

Cette fois encore, le soulagement fut rapide. En 4 jours, Estafette retrouve sa démarche de jeune génisse et peut profiter de la mise à l’herbe avec ses collègues:

mise à l'herbe

Mise à l’herbe aussi pour les jeunes, le lot Laridée, génisses nées en juin 2015, est prêt pour la rentrée à l’université de l’herbe. Nous les sortons dans le pré-verger clôturé à la mode néo-zélandaise pour qu’elles apprennent les joies du pâturage et les règles de l’enclos. Seule Léoparde, croisée holstein normande, se rebelle et franchit à 3 reprises les 3 fils de la clôture:

Après 2 mois passés dans l’étable, les  vaches vont randonner pendant 10 mois entre les prés et la salle de traite. C’est le moment de rénover les GR. Nous profitons d’une période plus sèche pour faire venir la sous-soleuse de la Cuma de Bais. La décompacteuse 4 socs  fend la terre ultra tassée. Nous passons derrière avec la herse rotative pour niveler la surface, puis nous semons de l’herbe et plantons des chênes.

Après la sortie des bêtes, il faut s’occuper de la sortie de leurs déjections. Je délègue l’épandage des fumiers et lisiers à la Cuma.

Je ne prends en charge que l’homogénéisation des jus grâce au mixeur à soupe:

à l'intérieur du cockpit du fendt tractant la tonne

à l’intérieur du cockpit du fendt tractant la tonne

 

Petite innovation à la Chènevétrie (merci Alexis!), une autrichienne est venue nous rendre visite: la Eschlbock Biber 78. Cette déchiqueteuse à bois peut avaler aussi bien du taillis que des troncs jusqu’à 60 cm de diamètre.

Et voici toutes nos branches issues de la taille des haies transformées en bois raméal fragmenté, prêt à servir de paillage:

romarin et brf

Un autre engin est venue très récemment à la ferme: la pelleteuse a terrassé autour du hangar à fourrages, afin de pouvoir tourner autour plus facilement:

hangar après terrassement 2hangar après terrassementhangar ombre arbre

Je n’ai jamais été fasciné par le matériel, mais je suis reconnaissant de toutes ces machines, et de ceux qui les mènent, pour leur puissance de travail. Peut-être le bon usage des machines permet de ne pas en devenir une.

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10 Avr, 2016 | Actualité, La Ferme | 0 commentaires

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